• Le labyrinthe, prologue.

    Voici l'apparition d'une nouvelle rubrique dans le yellowblog!

    Vous trouverez ici toutes sortes d'écrits réalisés par votre hôte ou par ses amis.

    Nous commencerons donc avec une nouvelle écrite il y a fort longtemps par un collectif dont je fus. Le principe est simple, chaque chapitre est écrit par un auteur différent et doit voir apparaître un mot déterminé par le rédacteur précédent.

    Je vous livre donc ici le prologue, écrit par Jérôme Charlet, mondialement connu de ses amis sous le pseudonyme de PP.

    Il est l'instigateur de cette création et de quelques autres, mais ce n'est ni le lieu ni le moment d'en parler...

    Place à la première partie de notre histoire:

    Télécharger « Le Labyrinthe.pdf »

     

    Le Labyrinthe
    Prologue.
    Mot : Chroniques


    Lazarre ! Qu’on l’appelle Lazarre, avait été sa toute première pensée. Bien avant un banal « Qui suis-je ? », ou un encore plus banal « Où suis-je ? ». Ou, le pire d’entre tout, un « Mais que fais-je là ? »…
    Lazarre… Cela avait une force, une beauté. Une puissance mystérieuse.
    Mais, hélas, la banalité revint au galop à peine une demi-seconde après…
    Qui suis-je se demanda-t-il ?… Il était là, dans de longs habits noirs. Style XIX° dandy. Et il devait être tard, puisque seules quelques lumières orangées éclairaient les murs qui l’entouraient. Mais de qui il était, il ne se souvenait absolument pas.
    Et puis, que faisait-il là, aussi… Il se leva, et fit quelques pas.
    Amnésies chroniques, décréta-t-il…Tout lui reviendrait bientôt.
    La tête lui tournait, et il dut s’asseoir à nouveau. Il respira profondément. Et regarda autour de lui.
    Il devait être dans une ruelle de la périphérie d’une ville, puisque tout ce qu’il pouvait voir était deux murs ternes, l’un juste devant lui, un autre là où reposait son dos, juste derrière lui. Ce devait être la nuit, puisque tout était d’une obscure clarté de réverbères, sale et suintante. Le sol lui-même, s’il n’était pas terreux, dégageait pourtant lui aussi cette impression d’humide déliquescence. Il prit une grande respiration.
    Qui était-il ? Sa tête lui faisait mal à mourir. Il porta sa main à l’arrière de son crâne, et y découvrit une bosse assez conséquente. Combien de temps était-il resté là ? Qu’y faisait-il ? Pourquoi était-il en ce lieu sordide ? Et surtout, surtout, qui était-il ?
    Trop de questions. Il se posait trop de questions. Il était assis, là, au milieu de nulle part, déposé là par il ne savait qui, peut-être menacé par il ne savait quel danger, et tout ce qu’il trouvait à faire, c’était s’interroger !…
    Il se mit debout. Laissa un air humide lui emplir les poumons. Puis il se mit en marche.

    « Pour les 1111 le requin jaune chante du "Art qu'elle lit"!Pourquoi je n’aime plus les séries. »

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